Une maison bien dans son environnement

En recherchant votre terrain, pensez à :
– la facilité des transports (réseau routier, transports collectifs)
– le temps de trajet par rapport à votre lieu de travail
– la présence de services publics (écoles, crèches)
– l’existence de services à la personne
– l’éloignement par rapport à vos proches
– consulter le P.O.S. (Plan d’Occupation des Sols) ou le P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme).

Ce document propre à chaque commune définit pour chaque parcelle de terrain les droits et les obligations attachés au terrain : surface constructible autorisée, implantation par rapport aux voies, possibilité d’ouverture de vues sur le voisinage, nature et couleur des matériaux de façade.

En l’absence de P.O.S ou de P.L.U., c’est le règlement national d’urbanisme qui s’applique.

Quelles sont vos envies ?

La maison est aussi le reflet de la personnalité de chacun.
Pour qu’elle vous corresponde, définissez au préalable vos envies et vos besoins sans perdre de vue le budget dont vous disposez.

Prenez le temps d’écrire les choses, de vous regarder vivre, et passez en revue les activités et les gestes de votre quotidien. Sans chercher tout de suite à faire les plans de votre maison, notez ce que vous comptez y faire à l’intérieur comme à l’extérieur, en journée, en soirée, en semaine et durant les loisirs…

Quels sont vos besoins ?

Pensez à votre vie de tous les jours. Les espaces de rangements et les pièces techniques comme le dressing, le cellier ou la buanderie sont très importants dans une maison.

L’aspect social est également à prendre en compte.

Recevez-vous souvent des amis, de la famille ?
Devez-vous les héberger ? Est-il nécessaire de prévoir une salle de jeu pour les enfants ?

En fonction de votre activité professionnelle et de vos passions, il peut être judicieux
d’aménager un espace bureau ou un atelier.

Si tout n’est pas réalisable immédiatement faute de moyens financiers, gardez la possibilité de faire certains aménagements ultérieurement.

Le futur bâtiment doit réussir son intégration dans un environnement déjà existant. Il ne doit pas s’y opposer mais s’y inscrire et en devenir une composante. Le volet paysager
du permis de construire, obligatoire depuis le 1er juillet 1994, répond précisément à cet objectif en renforçant l’attention portée à l’environnement.

Si le bâtiment se situe par exemple à proximité de constructions existantes, votre construction devra être en cohérence avec le voisinage.

Au contraire, dans un site non urbanisé, c’est le rapport avec la végétation existante qui sera primordial.

Le jardin est une composante à part entière du projet. Il prolonge les pièces de la maison.

Une palette de végétaux s’offre à vous, dans laquelle vous pouvez puiser pour aménager
votre jardin.Les plantations peuvent par ailleurs apporter de l’ombre, protéger du vent ou orienter les vues. Songez aussi à l’entretien de cet espace vert qui peut se révéler gourmand en temps et lassant si vous n’avez pas la main verte.

Essayez de comprendre le relief naturel de votre terrain pour en tirer parti et jouer avec la topographie des lieux.
Par exemple, si le terrain est en pente, la construction va utiliser la pente, sa courbure, un repli du terrain. Il est intéressant de jouer avec les niveaux de la maison pour rattraper le terrain naturel.
En évitant de bouleverser le relief existant, vous respectez le site et votre construction s’y inscrira harmonieusement. Vous minimiserez également les coûts de terrassement.

Pour profiter au mieux des éléments environnementaux, il faut bien orienter la maison.

Si la course du soleil est un facteur déterminant, il faut aussi se préoccuper des vues, des limites du terrain et du cheminement d’accès. La vue n’est pas l’apanage des sites privilégiés de montagne ou de bord de mer.

Elle peut se créer parfois avec une toute petite fenêtre qui cadre un élément singulier du paysage, proche ou lointain.

On peut choisir d’implanter une terrasse au sud, mais aussi du côté où poussent les lilas qui apporteront leur senteur.

La première qualité d’une maison est d’offrir plus d’espace qu’elle n’en possède en réalité. Il ne s’agit donc pas de surface mais de perception. Il faut alors jouer sur les volumes, leurs prolongements et leurs imbrications.

Un séjour paraîtra par exemple plus grand s’il comporte un espace d’accès réduit : sas, vestibule ou hall d’entrée. De même une certaine manière de disposer la terrasse, par la continuité d’éléments bâtis (mur, sol) permettra le prolongement du volume du séjour.

Simplifiez les formes, limitez le nombre de matériaux, ne multipliez pas la dimension des ouvertures, et harmonisez les lignes horizontales et verticales des percements.

L’aménagement des ouvertures et l’aménagement des espaces intérieurs doivent être pensés de préférence pour bénéficier pleinement des apports solaires pour “chauffer” l’habitation.
L’idéal est que les surfaces vitrées correspondent de 16 à 25 % de la surface habitable, 60 % des surfaces vitrées au sud, 15 % à l’est et à l’ouest, 10 % au nord.

Prévoyez également des protections solaires adaptées pour les ouvertures au sud.

À partir de 10 m2, une déclaration de travaux est nécessaire et pour les piscines de plus de 100 m2 de surface d’eau, vous aurez besoin d’un permis de construire.

Pour déterminer le meilleur emplacement pour votre piscine, il faut opter pour un endroit ensoleillé, placé à l’abri des regards indiscrets et protégé du vent. Une piscine implantée dans le sens des vents dominants est une piscine qu’il faudra nettoyer plus souvent.